Crédit photo : Lexilight
Être dyslexique n’est pas chose aisée tant les préjugés restent tenaces. Certes, la dyslexie est plus « médiatisée » que d’autres « troubles dys » comme la dyspraxie ou la dysphasie. Mais tant que l’on n’a pas un proche souffrant de ce trouble ou que l’on n’en est pas soi-même atteint, on peut souvent penser qu’il ne s’agit que d’un manque d’effort ou d’une mauvaise excuse.
Et quand on sait qu’en France, la dyslexie concerne entre 3 et 5% d’enfants d’une classe d’âge, il est certain que nous avons tous côtoyé au moins une fois dans notre vie une dyslexique.
Qu’est-ce alors que la dyslexie ?
La dyslexie est un Trouble Spécifique des Apprentissages (TSA ci-après) soit une difficulté à apprendre dans un domaine spécifique. Dans le cas de la dyslexie, ce trouble se manifeste dans la difficulté à mettre en place des compétences dans le domaine de l’écrit. Le dyslexique a ainsi des difficultés anormalement fortes à apprendre à lire.
La dyslexie comme tous les TSA sont d’origine neuro-développementale. Les recherches constatent ainsi un développement cérébral atypique. Dans le cas de la dyslexie, des petites anomalies anatomiques du cerveau sont détectées, surtout dans les aires du langage. Ces anomalies sont de nature variée et ne perturbent pas le traitement de l’écrit de façon identique chez tous les dyslexiques. Il existe de ce fait différents type de dyslexie.
C’est la raison pour laquelle, le diagnostic de dyslexie ne peut être posé que par des professionnels (orthophonistes, parfois psychologues-neuropsychologues). En effet, grâce à une batterie de tests, ce professionnel peut écarter d’autres causes susceptibles d’expliquer des difficultés d’apprentissages : dépression, « simple » retard ou lenteur d’apprentissage, difficulté d’intégration, ….
Plus que des mots, voici une vidéo TED de Kelli Sandman-Hurley afin de vous aider également à mieux comprendre la dyslexie.
Kelli Sandman-Hurley – Qu’est-ce que la dyslexie ? (TED)
Alors pourquoi essayer Lexilight ?
Conçue par une startup française Lexilife, Lexilight est une lampe développée suite à la découverte de deux chercheurs français Albert Le Floch et Guy Ropars. Leurs travaux ont d’ailleurs été récompensés en 2020 par l’éminent prix Raymonde Destreicher décerné par l’Académie Nationale de Médecine. Ce prix est destiné à encourager ou à récompenser un chercheur ou un groupe de chercheurs pour un travail ayant trait à la médecine des yeux.
En effet, ils ont découvert « qu’une des causes de la dyslexie était la symétrie des tâches de Maxwell, asymétrique chez les personnes non-dyslexiques« . La conséquence est que les dyslexiques ont deux yeux dominants et que leur cerveau reçoive des informations contradictoires de façon simultanée. Ceci explique donc le fait qu’ils peuvent voir un texte flou, voir les lettres bouger ou encore être incapables de faire la différence entre les lettres « b » et « d » (comme vu dans la vidéo de Kelli Sandman-Hurley). C’est le fameux « effet miroir ».
L’originalité de cette lampe est qu’elle permet grâce à une lumière LED pulsée et modulée de créer artificiellement un œil dominant. Les bénéfices soulignés par près de 90% des utilisateurs satisfaits sont un véritable confort de lecture (lecture plus fluide, plus rapide, moins fatigante, …).
Et s’il fallait vous convaincre d’essayer cette lampe en tant que dyslexique, ce serait que c’est une société qui s’inscrit dans une démarche sociale globale. En effet, les lampes sont assemblées en France à Saint-Malo dans une usine de travail adapté (98% des salariés sont en situation de handicap).
Seul bémol ? Son prix : 549 euros.
C’est la raison pour laquelle Lexilife a deux approches pour baisser son prix de vente. Augmenter le nombre d’utilisateurs pour baisser les coûts de production d’une part et faire reconnaître Lexilight comme dispositif médical afin que cette lampe puisse bénéficier d’un remboursement par la sécurité sociale.
Alors, dyslexique ? N’hésitez pas, essayer la lampe Lexilight.
Vous avez 100 jours d’essai à domicile et si jamais vous n’en êtes pas satisfaite, vous serez remboursée de l’intégralité des frais engagés après vérification du bon état de la lampe.